En attendant de découvrir qui de Marc-Reiner Schmidt, Lukas Hollbacher ou Thomas Chareyre coiffera le titre de Champion du monde Supermoto S1GP 2023 au bout d’un suspense à couper le souffle, nous avons déambulé dans les allées du Superbiker de Mettet. Un événement (presque) vieux comme le monde mais qui, malgré tout, parvient encore chaque année à innover.

Texte & photos Laurent Cortvrindt

Et cette année, la principale nouveauté était une innovation de taille. Le week-end du Superbiker de Mettet a, en effet, été le théâtre de la dernière manche du Championnat du monde Supermoto S1GP. Et pour bien faire les choses, les pros de la discipline – qui règnent sur le Superbiker depuis de nombreuses années – ont décidé de se présenter dans un mouchoir de poche en Belgique. En effet, avant la dernière manche, trois minuscules points séparaient le premier du deuxième au classement général, et trois pilotes pouvaient encore être sacrés. Mettet s’apprêtait donc à se montrer décisif. Un dénouement attendu dimanche, sur le coup de 15 heures.

Piste modifiée

Mais avant cela, histoire de faire un peu d’exercice physique au milieu de ces sportifs accomplis, nous avons déambulé sur le domaine du circuit Jules Tacheny de Mettet. Pour serrer la pince des vieilles connaissances toujours fidèles à cet incontournable rendez-vous. Mais aussi pour relever quelques autres nouveautés. Avant tout sur le parcours. À la sortie de la zone de terre, nous avons pu découvrir une inédite zone sinueuse – mais rapide – en asphalte. Idéal pour admirer la dextérité des pilotes mais aussi pour les observer plus longtemps qu’aux autres endroits du circuit. Le public ne s’y est d’ailleurs pas trompé en s’y massant dès les premières courses du jour. Et pour certains confortablement assis grâce à la nouvelle tribune.

Dans la partie terre, directement après le pont, la trajectoire est également désormais doublée, histoire de favoriser les dépassements. Aux pilotes de faire le bon choix entre la trajectoire intérieure, plus courte mais plus lente. Et le banking extérieur, évidement plus long mais surtout plus rapide.

Tradition conservée

Pour le reste, Mettet reste Mettet. Une compétition qui se veut toujours accessible et bon enfant mais néanmoins spectaculaire de par la proximité offerte au public. Une proximité de la piste où le vent des machines lancées à toute allure vient vous fouetter le visage. Une proximité des pilotes que l’on peut approcher dans le paddock ou lors de séances de dédicaces. Ça change des compétitions fermées et leurs stars inaccessibles comme le MotoGP ou le la Formule 1.

Et puis, il y a le paddock, les food trucks, les stunters toujours impressionnants, toutes les courses : les juniors, à l’américaine, les anciennes gloires… C’est simple, l’action n’arrête jamais, il y a toujours quelque chose à faire ou à voir au Superbiker. Et (d’autant plus) quand le temps est au rendez-vous comme ce week-end, ce serait vraiment dommage de s’en priver…