avatar Laurent CortvrindtLaurent Cortvrindt    31 Juil 2023, 15:41    0   

La Febiac nous annonce que le marché des deux-roues motorisés neufs en Belgique se porte bien. À l’issue des six premiers mois de l’exercice 2023, 15.276 nouvelles immatriculations sont venues garnir le parc roulant. Un résultat qui représente une amélioration de +3% par rapport aux résultats du premier semestre 2022. Et un résultat comparable à ceux réalisés avant l’émergence de la pandémie de Covid-19.

Le marché des deux-roues motorisés, qui englobe tant les motos et scooters que les tricycles et quadricycles légers, a bien traversé la période de pandémie. Après deux années de léger recul en 2021 et 2022, les immatriculations de motos et scooters sont reparties à la hausse (+3,06%) lors du premier semestre 2023. Une tendance bien différente de ce que l’on observe pour les autres catégories de véhicules qui composent le parc roulant en Belgique.

Les 125cc perdent du terrain

Déjà plébiscités par une majorité de motards en 2022, les motos et scooters de maximum 125cc restent leaders du marché. Néanmoins, ces modèles qui sont instantanément accessibles aux titulaires d’un permis B (pour voiture) obtenu avant 2011 voient leur part de marché cumulée reculer. Elle passe, en effet, de 26,6% en 2022 à 22,6% à l’issue du premier semestre 2023.

La catégorie des roadsters conserve sa deuxième place tout en renforçant sa popularité. Elle représente désormais 22,1% du marché belge. La catégorie des trails gagne, elle-aussi, du terrain. Elle consolide son 3e rang avec 20,3% de parts de marché (+1,6%).

Du côté des motorisations, la propulsion essence demeure sans surprise numéro 1 avec 97,7% de parts de marché, contre 2,3% pour l’électrique.

Le marché de l’occasion s’effondre

La situation se révèle totalement différente pour le marché des deux-roues motorisés de seconde main. En effet, celui-ci s’est contracté de -26,9% durant la même période. Un constat impressionnant, voire inquiétant ! En cause, la réglementation relative au contrôle technique des motocycles, entrée en vigueur le 1er janvier de cette année. Celle-ci semble fortement compliquer la tâche des revendeurs, tout en mettant à mal leur rentabilité.