Après un passage à Milwaukee pour découvrir l’extraordinaire musée Harley-Davidson et rencontrer Bill Davidson en personne, notre envoyé spécial a quitté le froid du Wisconsin pour la douceur de la Californie. Au programme : une première journée de roulage avec la nouvelle gamme Cruiser, Breakout 117 en tête, et une seconde avec les Touring 2023.
Laurent Cortvrindt : Bien sûr que non. Il est vrai que ce genre de séjour se révèle particulièrement exigeant pour l’organisme. Un jour entier de voyage, puis 7 heures de décalage horaire à digérer en une seule nuit, encore une autre journée de voyage, 2 nouvelles heures supplémentaires de décalage horaire et puis encore un jour et demi de voyage pour rentrer. Et au milieu de tout ça, un musée immense à visiter, une personnalité à interviewer et quatre motos à essayer. C’est assez rude à encaisser. Mais en même temps, ce sont des moments privilégiés.
Oui, c’était très émouvant. Au cours des dix dernières années, j’ai roulé sur presque toutes les Harley-Davidson modernes. Aussi, découvrir le lieu où tout a commencé, visiter le musée qui retrace 120 ans d’une histoire extrêmement riche et rencontrer le descendant des fondateurs des motos Harley-Davidson, ça marque un journaliste autant qu’un motard. Et ça tombe bien, puisque j’ai la chance d’être à la fois motard et journaliste ! J’aurai d’ailleurs le plaisir de vous raconter ma visite du musée ainsi que ma rencontre avec Bill Davidson très prochainement, restez connectés sur www.motojournal.be.
Oui, nous avons roulé dans la merveilleuse région de Santa Barbara. Malgré un vent à décorner les bœufs, la météo y fut nettement plus clémente qu’à Milwaukee où il neigeait encore ! La première journée fut donc consacrée aux Cruisers 2023. Je me suis concentré sur la Breakout 117. Quelle bécane ! Un moteur de 1.900 cc, un couple de 170 Nm à 3.500 tr/min… je pense que mes bras se sont allongés de 10 cm ! Et puis quelle beauté spectaculaire avec ses chromes et son pneu arrière de 240 mm ! Le lendemain, une autre boucle nous attendait, toujours dans la région de Santa Barbara. Cette fois, avec les Touring. Je me suis consacré à la Street Glide 120th Anniversary. Un modèle limité à 1.600 exemplaires. Absolument sublime dans sa livrée rouge foncé et avec ses détails spécifiques. Par contre, du côté de la mécanique et de la partie-cycle : aucun changement. De ce côté-là, on reste en terrain connu.
Parler d’esthétique reste toujours un exercice parfaitement subjectif. Les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas. Mais en ce qui me concerne, j’ai toujours trouvé que cette moto en « jetait » un maximum. Et il en va de même avec la nouvelle version. Je dirais même qu’elle est encore plus spectaculaire. Elle a conservé cet énorme pneu arrière, la ligne a été préservée mais les chromes sont de retour. Et cela fait une solide différence. Pour le reste, le plus gros changement vient de son réservoir à la capacité augmentée de 5 litres. Les propriétaires de Breakout vont être ravis de savoir que désormais, il ne faut plus passer tous les jours par la station-essence pour faire le plein !
Avec la Low Rider ST, qui reçoit un régulateur de vitesse électronique de série, et qui peut s’équiper, en option, du contrôle de traction. Et j’ai également pris le guidon de l’Heritage Classic, qui elle aussi se voit désormais dotée du régulateur de vitesse de série. Et je vais te faire une confidence : c’est ma préférée de la marque. Pour sa beauté intemporelle et sa polyvalence.
Absolument aucun. Rouler aux États-Unis avec une Harley-Davidson, c’est une tout autre expérience. C’est là que l’on comprend réellement l’essence de la marque. Je ne m’imagine d’ailleurs pas y rouler sur une autre moto…