La moto la plus vendue du pays a fait peau neuve. C’est inévitablement une grande nouvelle. Pas illogique donc que tous les détails techniques de la BMW R 1300 GS 2024 soient désormais déjà connus. Il ne restait donc plus qu’à tester la moto. Et c’est exactement ce que notre envoyé spécial en Espagne vient de faire. Avant même qu’il ne saisisse le clavier de son ordinateur portable pour rédiger son compte rendu, nous l’avons appelé pour connaître ses premières impressions.
German Ooms : Eh bien, j’ai envie de commencer en disant que BMW a pris un fameux risque en développant une moto sensiblement différente de sa populaire devancière. Et ce même dans les détails. Le cadre, le moteur, le style… tout est différent. Oubliez toutes les GS précédentes, celle-ci n’a rien à voir. Et je trouve le résultat encore meilleur. La nouvelle GS est plus légère, mais elle est aussi plus maniable et elle offre des sensations tout à fait différentes.
La GS 1300 est effectivement plus puissante, et cela se ressent à plusieurs niveaux. En bas, elle est incontestablement plus costaude. Mais haut dans les tours également. Et puis quel couple… c’est de la folie. On en bénéficie déjà pleinement à très bas régime. Passer les vitesses ne pose aucun problème.
Non, je ne parlerais pas d’un sans-faute. Ce matin, la chaussée était mouillée et cette puissance accrue se traduit par une réponse un peu plus brute de l’accélérateur. Et il y a encore du travail à faire sur la béquille latérale. Si la moto est légèrement inclinée, elle risque de tomber. Et c’est ce qui s’est produit. Mais ce sont deux détails qui ne valent pas vraiment la peine d’être mentionnés. Car cette moto est vraiment au top. Elle est techniquement bien construite, raffinée et de haut niveau sur toute la ligne. BMW est sorti des sentiers battus et a créé une moto aux principes totalement nouveaux. Différente de la GS précédente, mais aussi différente de toutes les autres motos sur le marché.
Si. La version de base est vraiment… basique. Les packs d’options seront donc très appréciés. Cela dit, ils sont moins, euh… « obligatoires » qu’auparavant. Le choix est plus facile, les combiner offre plus d’options. Et j’aimerais aussi mentionner que nous avons également roulé sur la version Enduro Pro, avec un débattement de suspension supérieur de 20 mm et davantage orientée vers le tout-terrain. C’est un moto totalement différente et j’ose la qualifier d’impressionnante. Si je devais en acheter une, ce serait celle-là.