Le 1er septembre 2022, Paris a institué un droit de stationnement pour les motos et les scooters. Auparavant, tous les deux-roues pouvaient se garer gratuitement dans la Ville Lumière. Toutefois, les autorités ont instauré un droit de stationnement de 3 €/heure pour lutter contre la pollution et le bruit en ville. Pour créer encore plus de polémique, le stationnement payant ne s’applique qu’aux motos et scooters à moteur thermique.
Trois mois seulement après l’adoption de l’arrêté, la police parisienne a déjà dressé plus de 200 000 forfaits de post-stationnement (FPS). Cela représente plus d’un quart du nombre de deux-roues immatriculés à Paris et en petite périphérie. Avec un tarif variant entre 25 et 37,5 euros, cela fait un total stupéfiant de 5 millions d’euros. Au cours de la même période, les autorités ont retiré et confisqué 5 000 motos et scooters pour stationnement illégal. De nombreux Parisiens et banlieusards sont indignés par ces mesures coûteuses pour leur portefeuille, mais David Belliard, considère qu’il s’agit d’un « bilan très positif » de la nouvelle mesure. Selon le média français Le Parisien, M. Belliard l’adjoint à la maire de Paris en charge des mobilités a justifié cette mesure en déclarant : « Nous transformons les motorisations. »
Ce n’est pas la seule mesure de répression de Paris à l’encontre des deux-roues à moteur thermique. En janvier 2022, la ville a étendu les tests de ses radars sonores. M. Belliard a noté que ces « équipements » améliorerait la santé et la qualité de vie des Parisiens. S’il est approuvé d’ici la fin de l’année 2022, le système commencera à se répandre en 2023. En d’autres termes : plus de montée dans les tours à Paris !